Avec notre envoyé spécial à Ouagadougou, José Marinho
A pied, par avion, ou en pirogue depuis le fleuve Mouhoun, tous les chemins mènent au Fespaco. Près de 500 mille festivaliers venant d’Afrique et d’Europe sont attendus à Ouagadougou. Ici pas de tapis rouge ni de montée des marches. Au Burkina Faso, le cinéma c’est une grande fête populaire. Les rues sont habillées avec la carte du continent africain en rouge, barrée par une pellicule de film à côté d’une caméra noire.
Après un long silence, le cinéma égyptien est de retour avec The Wedding, une fable sociale touchante signée Abdel Aziz Sameh et Raconte Sherazade raconte d ’Yousry Nasrallah , dénonce la censure en Egypte. Ils sont tous les deux en course pour décrocher le Grand prix du Fespaco, l’Etalon de Yennenga - l’équivalent de la Palme d’or à Cannes.
Parmi les 18 films de la sélection officielle en compétition, 6 sont inédits. Mais cette année, la corruption, la démocratie et l’immigration sont les thèmes prédominants des longs métrages de fiction qui cherchent à alerter le public sur la réalité africaine.