En Côte d’Ivoire, après la fermeture de la BICICI et de la Citibank, on se pressait hier dans les agences des dernières banques internationales encore ouvertes. Le siège de la SGBCI, filiale de la société générale, et les agences d’Ecobank à Abidjan n’avaient certainement jamais connu pareille affluence. Sans bousculade, dans un calme étonnant, les clients de ces deux banques internationales attendaient hier devant les guichets.
A Abidjan, quelque soit leur bord politique, tous les clients des banques internationales espèrent évidemment que cette situation se normalisera au plus vite et que leurs économies ne seront pas les victimes collatérales du combat des chefs. La fermeture progressive des établissements bancaires pénalise également les hommes d’affaires, qui déjà confrontés à l’effondrement de leur chiffre d’affaires, se demandent comment ils pourront opérer sans chèque, sans possibilité de retirer des liquidités et de demander des crédits.