Plus d’électricité, ni de réseau téléphonique. Des routes inondées par les pluies torrentielles. Certaines communes du nord du pays sont coupées du monde. Les informations arrivent donc au compte-goutte par l’intermédiaire de la gendarmerie.
C’est dans le district Mananara-Nord, sur la côte nord-est, qu’il y aurait le plus de dégâts, avec 80% des bâtiments qui ont vu leur toit s’envoler. L’hôpital est fortement touché. A Mandritsara, dans la région Sofia, la Croix-Rouge malgache note des inondations très sévères. Près de 57 familles ont été déplacées. Elles sont accueillies dans un couvent et un centre d’accueil.
Au soir du 14 février, des pluies abondantes, accompagnées de rafales de vent de plus de 100 km à l’heure, étaient annoncées sur toute la moitié nord de la côte-est. Le bureau national de gestion des risques et catastrophes a donc maintenu l’avis de danger imminent sur presque tout le nord de l’île.
Dés ce matin du 15 février, une mission d’évaluation doit survoler les zones sinistrées de l’Est et revenir sur le parcours du cyclone pour évaluer les besoins. Les autorités craignent surtout une pénurie des produits de première nécessité.
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