Dès douze ans, un adolescent ou une adolescente pourra savoir s’il est porteur de la maladie. C’est l’une des nouvelles politiques mises en place par le gouvernement après des années d’inertie.
L’enjeu est particulièrement important en Afrique du Sud. Le sida touche 18% de la population. On estime à 5,7 millions de personnes les séropositifs. Et alors que le sida recule dans beaucoup de pays du continent, en Afrique du Sud, dans les campagnes, il est en augmentation : il touche 4 travailleurs agricoles sur 10 d’après une étude récente menée par l’Organisation mondiale pour les migrations.
Aujourd’hui, le gouvernement s’est décidé à agir. Dans le budget national de la santé, le montant alloué à la lutte contre la maladie est passé de 4,3 milliards de rands en 2008 à environ 5,3 milliards l’année dernière. En euros cela fait environ 541 millions.
Parmi les initiatives récentes, il y a aussi la décision de confier aux infirmières le soin de commencer un traitement antirétroviral avec les patients. Un million de personnes sont sous traitement dans le pays.
Il y a donc maintenant cette politique de dépistage dans les écoles, qui devrait commencer le mois prochain. Mais elle se heurte encore à des résistances au nom du respect à la vie privée. Et elle devrait être fortement encadrée.