Alpha Condé a qualifié de « très difficile » la situation sociale et économique de son pays qui a subi des sanctions internationales après le coup d'Etat militaire : « Nous avons une situation très très difficile parce qu’on a été sous sanction pendant deux ans, et on avait aucune aide extérieure. Mais progressivement, je pense que les vont s’améliorer ».
« On aura trois à cinq mois difficile, puisque nous avons décidé de ne pas renégocier les contrats, mais d’abord de définir une nouvelle politique minière où la Guinée aura désormais au moins le tiers, c'est-à-dire, la minorité de blocage, donc, nous allons aussi nous réunir avec les organisations internationales multilatérales. Mais nous avons aussi des arriérés...», reconnaît le président guinéen.
Et dans un élan d'optimisme, Alpha Condé ajoute qu'« évidemment, le peuple a beaucoup d’impatience, parce qu’il a besoin d’eau et d’électricité et d’aide alimentaire. Donc, on aura quelques problèmes. Mais on a bon espoir quand même, parce que la volonté de changement est vraiment réelle en Guinée».
Alpha Condé doit quitter Ouagadougou ce lundi pour la Libye, puis l'Ethiopie, où il assistera à Addis Abeba au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine le 29 janvier.