Après le rapt de 2 Français au Niger, les ravisseurs courent toujours

Deux Français ont été enlevés dans la soirée du vendredi 7 janvier 2011, au Niger, alors quils étaient attablés dans un restaurant de la capitale. Les ravisseurs, le visage dissimulé par un turban et parlant arabe, ont pris la fuite en direction de la frontière malienne. Les opérations de recherche sont toujours en cours.

Les opérations de recherche des deux Français enlevés sont actuellement en cours. Selon une source proche des autorités nigériennes, la poursuite des ravisseurs s’est engagée dès hier soir, vendredi. Mais il y a eu un flottement de trois quarts d’heure, reconnaît la même source. Assez de temps pour permettre aux preneurs d’otage de distancer leurs poursuivants.

Le 4x4, immatriculé au Bénin, si on en croit les témoins de l’enlèvement, s’est donc dirigé vers la frontière malienne, située à 200 km au nord de Niamey. Ce qui explique la chasse engagée par les forces de défense et de sécurité sur tous les principaux axes reliant le Niger au Mali à partir de la capitale nigérienne. Et selon la radio nationale nigérienne, un premier accrochage a déjà eu lieu la nuit dernière entre les preneurs d’otage et les forces de l’ordre.

La Voix du Sahel dit que le chef de l’unité de l’armée a été grièvement blessé lors de cet accrochage. Les ravisseurs n’auraient qu’un seul véhicule et selon différentes sources, ils n’auraient pas réussi, pour le moment, à quitter le territoire nigérien. La frontière avec le Mali est actuellement fermée.

Jusqu’à présent, aucune revendication n'a encore été communiquée. A l’heure qu’il est, rien ne permet d’affirmer qu’il s’agit du même groupe qui a enlevé 5 Français, un Togolais et un Malgache dans le nord du Niger en septembre dernier. Ces employés du groupe nucléaire français Areva sont détenus dans le désert malien.

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