« Les résultats exposés dans ce rapport sont les meilleurs depuis des décennies » annonce le directeur de l’Organisation mondiale de la santé. Il faut dire que les montants engagés pour lutter contre le paludisme sont passés de 200 millions de dollars en 2004 à 1 milliard 800 000 aujourd’hui.
Ainsi, près de 300 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticides ont pu être distribuées à quelque 765 millions de personnes à risque en Afrique subsaharienne.
Des pays comme le Maroc et le Turkménistan ont éliminé la maladie selon l’OMS. D’autres, pas moins de 11 en Afrique, ont enregistré une réduction de moitié du nombre de cas. Même scénario pour 32 des 56 pays à endémie palustre, hors continent africain.
Près de 8 autres pays ont connu une baisse moindre, entre 25 et 50 %. Les meilleurs résultats sont recensés en Europe et dans les Amériques. Quant au Rwanda, Sao Tomé et Principe, et la Zambie où les efforts ont été relâchés, le nombre de cas a augmenté l’année dernière.
En fait, la somme nécessaire pour enrayer l’épidémie est évaluée à trois fois plus qu’actuellement, soit 6 milliards de dollars. Et l’objectif du millénaire d’ici 2015, d’éradiquer le paludisme, ne pourra pas être atteint par tous.