C’est le président de la junte, Salou Djibo, qui a donné le coup d’envoi du référendum en se rendant à 8 heures ce dimanche matin sous un fort dispositif sécuritaire au bureau de vote de l’Hôtel de Ville de Niamey.
Pendant ce temps dans les quartiers de la capitale, on ne s’est pas pressé pour aller voter. Dans la commune 1, les électeurs ont même eu la surprise de trouver les bureaux de vote portes closes : ni le matériel, ni le personnel électoral n’étaient sur place.
Faute de véhicules suffisants, des dizaines d’urnes et d’isoloirs attendaient sur le trottoir devant le siège de la commune avec à leurs côtés des présidents de bureaux exaspérés par la désorganisation.
Du côté de la Céni, on cherche à relativiser ces dysfonctionnements qui restent, nous dit-on, isolés. Reste que depuis plusieurs jours, la Commission électorale se plaint du manque de moyens financiers mis à sa disposition par la communauté internationale.
Du côté du PNUD (le Programme des Nations unies pour le développement) qui gère cet argent, on souhaite un recadrage rapide avec la Céni en vue des futurs scrutins qui vont se succéder ces prochains mois au Niger.