Ce 13e sommet sera politique. Cette ambition est portée par l’ancien président sénégalais Abdou Diouf qui sera reconduit à la tête de l’institution. Cela ne fait plus aucun doute. Dans les couloirs de la conférence, les délégués d’Afrique se félicitent du rôle positif joué par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans la crise guinéenne.
La nomination d’un expert de cette organisation à la tête de la Commission électorale en Guinée est, selon plusieurs délégués, le résultat de l’implication de l’OIF dans le pays. C’est aussi, souligne-t-on, la reconnaissance de l’expertise de cette organisation en matière électorale.
Les 70 délégués vont se prononcer sur une série de résolutions dont une sur la gouvernance mondiale. A quelques semaines du sommet du G8 et du G20, présidés par la France, Paris compte sur le soutient des francophones.
Cette organisation se transforme en groupe de pression dans les grandes enceintes internationales au profit, il faut bien le reconnaitre, des deux grand pays francophones que sont la France et le Canada.
Mais la solidarité francophone n’est pas automatique. Le Premier ministre canadien en a fait la cruelle expérience. Le Canada n’a pas été élu au Conseil de sécurité des Nations unies. Selon des sources diplomatiques, il a manqué à Ottawa un certain nombre de voix notamment africaines et francophones.