Le porte-parole de la police du Burundi a démenti dimanche 17 octobre les accusations d'exécutions sommaires de membres de l'opposition, assurant que toutes les personnes récemment tuées par la police l'avaient été au cours d'affrontements avec des « groupuscules armés ».
Au Burundi, l'Aprodeh, l'Association pour la protection des personnes détenues et des droits humains affirme qu'au moins 22 militants de l'ex-rébellion des Forces nationales de libération (FNL) ont été victimes d'exécutions extrajudiciaires en septembre dernier. Mais le porte-parole de la police, le major Pierre Chanel Ntarabaganyi, réfute ces accusations :