Sur l’âge minimum de mariage fixé à 18 ans chez la fille, il y a les pour et les contre. Pour les contre, il faut baisser cet âge. Divergences aussi au sein de la commission sur le chapitre adoption et filiation. Des membres du Haut conseil islamique estiment que l’on ne peut pas donner son nom à un enfant adopté alors que des députés estiment que oui.
En fait pour le moment, à part le mariage religieux que les uns et les autres souhaitent voir légaliser il n’y aucun accord sur les autres points. C’est donc un long processus de consultation qui commence.
La semaine prochaine le président de l’Assemblée nationale réunira les membres de la sous-commission. A l’issue de cette rencontre des propositions seront faites. Elles seront envoyées au gouvernement qui rendra son avis.
Ensuite, le document reviendra sur la table de l’Assemblée nationale. Et à ce moment, la société civile, les associations de défense des droits de l’homme, de la femme et l’église seront consultées.
C’est après cette étape que les députés seront invités en plénière pour débattre d’un texte consensuel à adopter. Et pour bon nombre d’observateurs, afin d’avoir un nouveau code de la famille plus respectueux des droits de l’homme, plus respectueux des droits de la femme malienne, la balle est aussi dans le camp du président Amadou Toumani Touré.