C’est la presse locale qui a révélé la menace qui pèse sur Air Algérie. Selon les autorités européennes, la compagnie publique algérienne a des problèmes relatifs à « l'arrimage du fret, l'état des sièges, de la moquette, la pose de bagages sur les issues de secours », mais également des « manquements dans les domaines de la navigabilité et de l'exploitation des appareils et ainsi que des licences du personnel navigant ».
Ces griefs ont étonné plusieurs observateurs dans la mesure où la flotte algérienne a une moyenne d’âge de 5 ans. Il y aurait un laisser-aller, ont déclaré des techniciens de maintenance à la presse locale. Quelques journaux y voient la main des concurrents français.
Le Pdg d’Air Algérie, Wahid Bouabdallah a minimisé la situation en estimant qu’il n’y avait pas de menace réelle de voir la compagnie interdite de vol en Europe. Dernièrement, 14 avions sur 23 auraient été positivement contrôlés et tout serait fait pour que les choses rentrent dans l’ordre d’ici le 5 novembre prochain, date limite de mise en conformité.
En parallèle, Alger a déposé des recours auprès des autorités de l’aviation européenne qui enquêtent, depuis janvier 2009, sur Air Algérie.