Le parti de l'ancien chef de l'Etat, le Mouvement national pour la société de développement (MNSD), a exigé vendredi 30 juillet 2010 « la libération immédiate et sans conditions » de Mamadou Tandja et Albadé Abouba. Il a aussi réclamé la remise en liberté de l'ex-Premier ministre Seïni Oumarou, détenu depuis jeudi à la gendarmerie pour de présumés détournements de fonds publics.
Mamadou Tandja a demandé « la clémence »
Dans un courrier adressé le 22 juillet au général Djibo et rendu public par la junte, Mamadou Tandja, né en 1938, a demandé au nouveau régime la « clémence » et s'est démarqué d'une plainte déposée « à son nom » devant la CEDEAO par sa famille. Il a dit souhaiter son maintien dans son lieu actuel de détention, une villa dans l'enceinte de la présidence.
Le général Djibo avait indiqué récemment, sans plus de précision, qu' « au moment opportun », les Nigériens et « la justice » décideraient du sort de Mamadou Tandja. La junte a promis de rendre le pouvoir après l'élection présidentielle prévue le 3 janvier 2011.