Silence radio et écran noir, l’audiovisuel du Congo-Kinshasa commence en avoir tristement l’habitude. Ce sont surtout les radios et télévisions privées qui sont victimes des coupures intempestives de leur signal.
Le gouvernement par le biais de son porte-parole en assume presque toujours la responsabilité. Il arrive aussi que les services de sécurité interviennent contre les chaînes locales, particulièrement, celles classées opposition.
L’exemple de Canal Congo télévision (CCTV) et Canal Kin télévision (CKTV), les deux chaînes de télévision de l’ancien vice-président Jean-Pierre Bemba, et leur filiale Radio liberté Kinshasa dont le signal a, une fois de plus, encore été coupé. Joint par RFI, le ministre de la Communication et Médias, Lambert Mendé Omalanga, a parlé d’un incident qui est en voie d’être réparé.
Mais on ne comprend toujours pas, qui étaient les hommes en civil, mais armés, qui sont intervenus contre les émetteurs de Canal Congo télévision, Canal Kin et Radio liberté, et sur ordre de qui ?