C’est le plus grand rassemblement politique depuis l’avènement de la transition militaire. Après plusieurs mois d’exil politique pour certains, les leaders de quinze partis politiques qui ont combattu le régime de Mamadou Tandja décident de gérer ensemble le pays après la transition. Ils viennent de signer un pacte politique.
Issoufou Mahamadou du PNDS Tarayya (Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme) : « Nous venons là d’accomplir un acte historique, un acte de responsabilité. Nous avons cette fois-ci décidé de rester ensemble pour stabiliser notre pays, pour renforcer la démocratie de notre pays parce que nous sommes convaincus que l’avenir du Niger est dans la stabilité démocratique ».
Pour Mahamane Ousmane de la CDS Rahama (Convention démocratique et sociale) et ancien président de l’Assemblée nationale, cet acte politique consacre une année de lutte : « C’est un acte qui est venu consacrer tout un processus de lutte qui a démarré il y a exactement 364 jours. Un deuxième élément consiste à se donner un cadre de bonne conduite ».
Mais ce que ce pacte politique ne dit pas, c’est le comportement que les militants adopteront au cas où ce seront deux leaders de cette nouvelle coalition qui s’opposeront au deuxième tour de l’élection présidentielle.