Selon le ministre des Finances, Idriss Daouda, le gouvernement n’aurait eu vent des activités de collectes d’épargne de ICC Services et d’autres associations qu’en août 2009 suite à un courrier de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (BCEAO), c’est-à-dire trois ans après l’installation de ICC Services.
La plupart des députés, notamment ceux de l’opposition, estiment que le pouvoir ment pour contenir la révolte des populations.
Le comité de crise mis en place par le gouvernement exige le remboursement des victimes. Invités à prouver leur bonne foi à travers des engagements fermes, seuls neuf des quatre-vingts organismes frauduleux recensés se sont présentés à la dernière rencontre.
Selon certains experts, il ne faut pas attendre de miracle de la part de cette structure dont les caisses seraient vides. Du coup, dans l’attente d’un remboursement qui s’avère plutôt difficile, voire impossible, de nombreuses victimes s’interrogent : ignorance ou complicité au sommet de l’Etat ?