Ce sont actuellement plus de 162 000 Centrafricains déplacés. C’est près de 4% de la population totale. Presque tous sont dans le nord du pays. Il y a juste un petit nombre dans l’extrême sud-est, où sévit la rébellion ougandaise de la LRA. Dès ce samedi 10 juillet, le représentant de l’ONU va visiter le nord de la Centrafrique.
En deux jours, il se rendra à Paoua, à Kabo et à Ndélé. Walter Kaelin rencontrera des déplacés pour évaluer leur situation. Avant de discuter avec les autorités militaires, administratives et politiques de la région, et bien sûr les intervenants humanitaires qui sont sur le terrain.
De retour à Bangui, Walter Kaelin aura des réunions avec les autorités nationales, les représentants des Nations unies, la société civile et les bailleurs de fonds. Dans le cadre de son dialogue avec le pouvoir, il participera à un colloque sur la législation destinée à protéger les déplacés.
Les déplacements des populations dans le nord de la Centrafrique ont commencé en 2005, avec un pic en 2007. Ils étaient cette année-là jusqu’à 212 000. Il est aujourd’hui impossible de savoir quand les 162 000 qui restent regagneront leurs villages.