Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
C’est une véritable bénédiction que l’Egypte vient de recevoir de la part de l’Agence internationale pour l’énergie atomique. Son patron, Yukiya Amano, a affirmé que l’agence était « heureuse de coopérer avec l’Egypte sur son programme nucléaire ».
L’Egypte projette la construction de quatre centrales pour la production d’électricité. Un projet visant à subvenir aux futurs besoins de l’Egypte. Une Egypte qui, au stade actuel, compte principalement sur les stations thermiques fonctionnant au pétrole et au gaz.
Le programme nucléaire égyptien démarré dans les années soixante en coopération avec l’Union soviétique, avait été arrêté par le président Moubarak en 1986 après la catastrophe de Tchernobyl. Il fait face à une opposition interne composée d’écologistes mais surtout, d’hommes d’affaires qui ont investi dans l’industrie touristique.
Le site d’al-Dabaa sur la côte à l’ouest d’Alexandrie, choisi depuis une trentaine d’années pour abriter la première centrale nucléaire, est contesté par les propriétaires des villages de vacances qui ont poussé depuis lors sur la Méditerranée. La première centrale nucléaire égyptienne devrait, théoriquement fonctionner en 2017.