Pas d'immunité pour les militaires de Guinée, prévient le colonel Nouhou Thiam

Nouhou Thiam, le chef d'état-major de l'armée guinéenne a été très clair le 16 juin 2010. Si une commission d'enquête en fait la demande, il livrera les militaires soupçonnés d'avoir massacré des civils en Guinée le 28 septembre 1999. Ce jour, lors d’une manifestation pacifique au stade de Conakry, au moins 150 personnes ont péri, victimes des violences de l’armée.

En campagne de sensibilisation dans les différentes garnisons militaires de la capitale, le colonel Nouhou Thiam a averti ses administrés : personne, encore moins les soldats, ne peut se prévaloir désormais d’une quelconque protection de la hiérarchie surtout quand il s’agit de ceux qui ont commis des crimes.

Plusieurs militaires guinéens sont visés par une Commission d’enquête des Nations unies après le massacre d’au moins 150 personnes lors d’une manifestation pacifique le 28 septembre 20009 dans un stade de Conakry.

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