La Fédération gabonaise de football (Fégafoot) a dévoilé le profil (souhaité) du futur sélectionneur de l’équipe nationale du Gabon, ce 3 avril 2019. La Fégafoot espère embaucher un technicien diplômé et expérimenté qui a « une bonne connaissance de la langue française », « une bonne connaissance du football africain », « un bon carnet d’adresses », « un bon palmarès en tant qu’entraîneur », et « une forte personnalité pour imposer une discipline au sein de l’équipe et dans les vestiaires ». L’appel à candidature précise toutefois qu’il faut « être disposé à résider, en permanence, au Gabon pendant la durée du contrat », ce qui devrait refroidir certains techniciens étrangers motivés uniquement par l'appât du gain.
Un portrait-robot qui correspond à quelques entraîneurs connus et reconnus, Africains, Européens et Sud-Américains. Mais, pour l’heure, peu d’entre eux sont disponibles. Une situation qui pourrait toutefois très vite évoluée, puisque de nombreuses sélections non-qualifiées pour la CAN 2019 pourraient écarter leur coach prochainement.
Un contexte délicat
La Fégafoot a donné jusqu’au 22 avril aux candidats pour se faire connaître. Le futur successeur de Daniel Cousin, non-reconduit, aura fort à faire. Les « Panthères » ne se sont pas qualifiées pour la CAN 2019 en Egypte (21 juin-19 juillet), après avoir été déjà sorties au premier tour de la CAN 2017 à domicile et de la CAN 2015 chez les voisins équato-guinéens. La dernière bonne performance des Gabonais remonte à la CAN 2012 (quart de finale), co-organisée avec la Guinée équatoriale.
Sans surprise, le prochain patron des « Panthères » devra les qualifier pour la CAN 2021 au Cameroun. Si possible avec l’aide de Pierre-Emerick Aubameyang, l’attaquant-vedette du Gabon, en froid avec la Fégafoot.