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De notre envoyé spécial à Libreville
Le groupe B s’est conclu avec la qualification du Sénégal, premier avec sept points, et de la Tunisie, deuxième avec six unités. A la sortie des vestiaires, les joueurs tunisiens étaient satisfaits de la qualification, mais ils n’oubliaient pas le quart de 2015.
Les Aigles de Carthage, sans trembler face au Zimbabwe
Les Tunisiens n’ont laissé aucune chance aux Zimbabwéens lors de cette dernière rencontre. A la fin des 45 premières minutes, le score était plié et plutôt lourd, 4-1 en faveur des Aigles de Carthage. Une entrée en matière dont se félicite le défenseur âgé de 27ans, Aymen Abdennour : « On a fait un match très correct face à une équipe qui a des qualités offensives. Nous, on a fait notre boulot, on était bien, on était agressif et on avait envie de gagner. En deuxième mi-temps, on était un peu fatigué, et j’admets qu’on a commencé à penser au match face au Burkina Faso. En tout cas, je suis vraiment content de notre prestation ».
La Tunisie a impressionné et surtout elle a montré qu’elle était capable de marquer plusieurs buts, une satisfaction pour les joueurs. « C’est une victoire convaincante. On n’a pas fait les choses à moitié. On est content de se qualifier. On a fait trois bons matches face au Sénégal, à l’Algérie et au Zimbabwe. Je pense qu’on a fait plaisir aux gens et on s’est également fait plaisir sur le terrain », admet Wahbi Khazri, attaquant tunisien âgé de 25 ans.
Seule fausse note de la rencontre face aux Zimbabwéens, deux buts encaissés. Pour le défenseur Syam Ben Youssef, âgé de 27 ans, la victoire a été acquise de fort belle manière, mais il faudra faire attention à ne pas encaisser de buts lors du prochain match : « On a voulu se mettre à l’abri le plus vite possible. Malgré tout en deuxième mi-temps, on a subi un peu. On a pris également deux buts qui, pour un défenseur, font mal. Le plus important, c’était la qualification. On a fait trois bons matches et on en a gagné deux, c’est le football ».
2017 pour effacer 2015
Plusieurs éléments de la Tunisie étaient présents il y a deux ans lors du fameux match face à la Guinée équatoriale, perdu sur le score de 2-1 après prolongation. Alors que les Tunisiens menaient 1-0 jusqu’à la 93e minute, un penalty est sifflé pour les Equato-Guinéens et transformé par Javier Balboa. C’est d’ailleurs ce même joueur qui a enfoncé le clou durant la prolongation. Une défaite qui est toujours en travers de la gorge des Aigles de Carthage.
Pour Wahbi Khazri, attaquant présent en 2015, cette élimination est toujours dans les têtes, mais il faudra passer à autre chose ce samedi : « Le plus important, c’est d’être à nouveau en quarts de finale. Après je vous concède qu’on n’a pas vraiment oublié ce fameux match. Malheureusement on doit faire avec. En tout cas être à nouveau en quarts, ça montre que le pays progresse. Effectivement on va essayer de faire mieux qu'en 2015, mais on aura une équipe compliquée en face de nous. Nous, on a une belle génération, on produit du bon football, et on a montré qu’on était une belle équipe. Si on produit encore le même football, il n’y aura pas de soucis ».
Pour certains joueurs, le match face au Burkina Faso sera l’occasion de tirer un trait sur une défaite douloureuse. « 2015, c’était un peu dur notre élimination face à la Guinée équatoriale. Maintenant il faut se rattraper dès samedi face au Burkina Faso », concède Aymen Abdennour. Même les plus jeunes se rappelent de cettre rencontre. Larry Azouni, milieu de terrain des Aigles de Carthage, note que cette année, ils ne joueront pas face au pays qui organise la compétition. « On y pense un peu à 2015, mais cette année, le pays hôte ne s’est pas qualifié. Nous, on essaye de rester concentrer sur le terrain et de ne penser qu’à nous. C’est ce qu’il faut retenir », assure le joueur âgé de 22 ans.
La Tunisie va affronter le Burkina Faso au Stade de l’Amitié à Libreville le samedi 28 janvier 2017.