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Franceville, envoyé spécial
Pour les Etalons, la donne étaient simple : il fallait une victoire face à la Guinée-Bissau pour atteindre les quarts-de-finale de la CAN 2017. Un match nul suffisait à leur bonheur au cas où le Gabon ne gagnait pas dans l’autre rencontre face au Cameroun.
Une revanche sur le sort
Eliminé en phase de groupes lors de la précédente édition, le vice-champion d’Afrique 2013 a su trouver la solution, avec un groupe certes diminué par les absences de Jonathan Pitroipa et Jonathan Zongo, mais gonflé à bloc.
Le Burkina Faso qui avait des difficultés dans cette CAN, avec deux matchs nuls (face au Cameroun et au Gabon), s’est donné à fond dès les premières minutes. Etouffant leurs adversaires, les Burkinabè n’ont pas tardé à ouvrir le score sur une erreur de la Guinée-Bissau. Après un centre d'Alain Traoré, le défenseur Rudinilson Silva déviait le ballon de la tête et marquait contre son camp (11e). Et c’est justement Bertrand Traoré, intenable en première période, qui avait déjà mis le feu dans le camp guinéen avec une frappe croisée qui passait juste à droite des poteaux de Jonas Mendes (8e).
Bertrand Traoré le leader
Avec un seul point pris en deux matchs, la Guinée-Bissau qui occupait la dernière place du groupe a dû subir un long moment avant de pouvoir se révolter. A la 19e minute, Zezinho a l’occasion de revenir au score avec un coup franc repoussé par la défense du Burkina. A la 43e minute, la Guinée-Bissau tente sa chance dans la surface. Mais la frappe croisée de Piqueti, auteur de l'un des plus beaux buts de la CAN contre le Cameroun, est stoppée par Hervé Koffi. Loin de baisser les bras, les Djurtus se sont procurés six corners (contre aucun aux Burkinabè) dans la seule première mi-temps. A la 71e minute, Koffi sauve un coup franc magnifiquement frappé par Mamadu Candé.
Encore souvent dominateurs, parfois dominés, les Burkinabè, plus réalistes, se détachent en deuxième mi-temps avec un but de Bertrand Traoré, qui disait vouloir prendre ses responsabilités avant cette rencontre piège. Après un ballon dévié par Aristide Bancé, le joueur de l’Ajax Amsterdam prend le meilleur sur Jonas Mendes d'un plat du pied (57e). Les Etalons ont ensuite résisté à leurs adversaires dans la dernière demi-heure.
Depuis leur arrivée à Franceville, les hommes de Duarte évoquent la solidarité d’un groupe capable d’aller loin, malgré les blessures. Pour le moment, ils ont raison.