International marocain, Nabil Dirar, 29 ans, dispute actuellement sa troisième saison dans la principauté. Arrivé en 2012 à Monaco, il avait signé un contrat de quatre années. « Je suis ravi, c’est une belle preuve de confiance de la part du club. J'espère avoir l'occasion d'y briller encore souvent, et surtout de gagner des trophées. J'ai toujours cru au projet monégasque. C'est un grand honneur de pouvoir porter le maillot de l'AS Monaco », commente Dirar. Monaco est actuellement 3e du Championnat de France alors que le début de saison a été très poussif.
Joueur majeur en Ligue des champions
Avec Monaco, Nabil Dirar a passé la barre des cent matches. C’était face à Reims lors de la 30e journée et il avait même inscrit le troisième but monégasque (3-1). Cette saison, il compte 23 matches en championnat, deux buts et deux passes décisives. Durant les cent rencontres avec Monaco, l’ancien joueur de Bruges en Belgique (le transfert le plus cher dans l’histoire de club, environ 6M€), n'a inscrit que 9 buts et 14 offrandes. Nabil Dirar a également débuté avec le brassard de capitaine en Ligue des champions, lors de la fameuse victoire à Arsenal (3-1). « Personne ne nous voyait sortir de la phase de groupes, et puis on sort Arsenal et l'AS Monaco se retrouve dans les 8 dernières équipes de Ligue des champions ». Monaco affrontera la Juventus de Turin en quarts de finale. Il est un des hommes de base de l'entraîneur portugais en Ligue des champions avec 6 titularisations en 8 matches. Freiné par une blessure au genou, qui l'a éloigné des terrains huit mois entre mai 2013 et janvier 2014, Nabil Dira estime être capable de «faire beaucoup mieux en termes de statistiques ».
De nouveau avec les Lions de l’Atlas
La sanction infligée au Maroc par la Confédération africaine de football de ne pas pouvoir participer à la CAN 2017 et 2019 qui a été levée par le tribunal arbitral du sport a rendu euphorique tous les internationaux marocains. Mais c’est certainement Nabil Dirar le plus heureux. En effet, longtemps fâché avec la sélection marocaine, il a retrouvé les Lions de l’Atlas en septembre 2014. L'ailier du club princier n’était plus apparu en sélection depuis 2011. Il n’avait pas été appelé par Éric Gerets pour la CAN 2012 au Gabon et Guinée équatoriale. Le Maroc avait été éliminé dès le premier tour à l’époque et il avait eu des mots durs : « Tu sais quoi ? Mon objectif n’est pas l’équipe du Maroc, à la limite, je m’en fous de mon équipe nationale… » Il faut dire que l’homme a longtemps traîné une réputation de « Bad boy », impulsif et immature. Mais les choses ont changé, car depuis, il a travaillé avec un coach mental. À ce jour, Nabil compte 12 sélections avec le Maroc mais n'a jamais goûté à une phase finale de la CAN.