Le gouvernement américain annonce dans un communiqué succinct interjeter appel, trois semaines après la décision du juge Carl Nichols. Le 7 décembre, ce magistrat avait suspendu un décret visant à bannir TikTok du sol américain. Signé en août, le texte invoquait des « menaces sur la sécurité nationale » pour prendre des mesures contre la plateforme de vidéos courtes qui revendique 100 millions d’utilisateurs aux États-Unis.
Le président américain de Donald Trump accuse en effet la marque du groupe chinois ByteDance de siphonner leurs données au profit de Pékin, ce que ByteDance rejette. Une tentative jugée donc « arbitraire et capricieuse » par le magistrat.
Le même juge Carl Nichols avait déjà bloqué en septembre un arrêté visant à forcer Apple et Google à retirer le réseau social de leurs magasins d'applications. La décision du procès en appel dans cette affaire a été mise en délibéré.
Une audience devant une cour d'appel est prévue en février sur un autre volet. Cette fois, donnant suite à la décision d'une juge de Pennsylvanie qui a ordonné de ne pas empêcher d'autres entreprises de fournir des services essentiels à la plateforme TikTok.
En parallèle, Washington et TikTok ont mené des négociations sans succès, Donald Trump souhaitant que les activités américaines de la plateforme passent sous pavillon américain. Selon un spécialiste, ByteDance pourrait toutefois les faire durer en attendant l'investiture de Joe Biden.
► À lire aussi : États-Unis: l'appli TikTok toujours accessible malgré l'absence d'accord sur sa vente