Seul un quart des salariés japonais de l'entreprise Fujitsu peuvent aujourd'hui se rendre au bureau. Rien d'étonnant en période de pandémie, mais cela pourrait devenir la norme au long terme. C'est en tout cas la volonté affichée par la direction de la firme spécialiste dans les technologies d'information et de communication, avec comme maître mot la « flexibilité » : à la fois des horaires des salariés, mais aussi de leur lieu de travail.
D'ici 2023, les bureaux individuels devraient totalement disparaître, à la faveur du télétravail ou de locaux accessibles ponctuellement pour réaliser des tâches précises comme des rendez-vous avec des clients. Selon la direction, cette nouvelle façon d'organiser l'activité devrait permettre de « stimuler l'innovation » en rendant les employés « plus responsables, productifs et créatifs ».
Cette décision rappelle celle prise par la direction de Twitter en mai dernier. En tirant les mêmes leçons de la crise sanitaire que Fujitsu, le réseau social a proposé aux salariés qui le souhaitaient de rester travailler chez eux pour toujours.