Dans un communiqué, la direction du premier opérateur touristique de l'Hexagone prévoit la suppression ferme de 317 postes, mais en réalité c'est plus. TUI France entend franchiser, céder ou fermer ses 65 agences et ne garder que ses marques historiques Marmara, Lookéa et Nouvelles Frontières. Sa filiale Passion des îles et son site de Lyon seront fermés.
Au total, 583 postes doivent disparaître, soit les deux tiers de ses effectifs. L'annonce de ce plan social, qui s’inscrit dans le cadre des 8000 emplois supprimés dans le monde, est une douche froide pour les salariés qui sont au chômage partiel depuis la mi-mars, jusqu’à la mi-septembre.
Pourtant, il y a quelques mois la filiale française avait revu son organisation interne et lancé un plan de transformation stratégique sur 3 ans qui prévoyait un retour à l'équilibre en 2022. Les 34 milliards d'euros de pertes annoncées devaient être épongées par la maison mère, et l'exercice comptable en cours montrait une nette amélioration des marges.
Mais la crise sanitaire est venu tout balayer. La direction explique aujourd'hui que cette décision difficile est la seule solution pour que l’entreprise traverse la crise.